Dommages collatéraux
La quarantaine est un âge auquel tu « affrontes » le phénomène « certains de tes potes divorcent ».
C’est dit crument certes mais c’est un état de fait (pour certains j’ai dit hein, je n’en tire aucune généralité).
Après avoir vécu les « happy twenties » et sa kyrielle de mariages et robes meringuées, après avoir atteint les « mature thirties » et leurs jolis bambins, me voici dans une nouvelle ère.
Or, étant célibataire, la plupart de ces couples sont mes amis… C’est pas genre le pote d’enfance de mon mec qui fait que tu prends parti ou du moins, parce que tu ne te mêles en aucun cas des affaires des autres, tu continues à fréquenter un des deux naturellement. C’est la vie quoi !
Non, étant seule, à quelques rares exceptions près, les deux sont mes amis.
Car je les ai rencontrés déjà mariés.
Et le jour où ça explose, au-delà de la stupéfaction (des fois), de la peine (souvent), tu te retrouves face à un choix cornélien.
Alors, bien que n’ayant pas de velléités à m’exiler chez nos amis suisses, j’essaye dans un premier temps de rester neutre. Ecouter les deux parties, acquiescer, tenter de réconforter au mieux que je peux, éviter de faire des bourdes sur mes conversations précédentes avec « l’autre », rester à ma place quoi. Celle de l’amie, affectée par la situation mais soutien indéfectible.
Sauf que…
les semaines s’égrenant, passée la phase d’anéantissement arrive celle de la colère de l’un des deux ex conjoints. Et, même sans mots, on te fait comprendre qu’il serait bien que tu choisisses ton « camp ». En gros tu ne peux pas être juge et parti parce que « tu comprends il/elle m’a fait trop de mal ».
Ouais.
Je comprends.
Mais.
Egoïstement.
Je n’ai pas envie.
Alors au final la vie choisit parfois pour toi (oh oui le beau prétexte de faux-cul que je vous balance). Parce que tu ne veux pas perdre tout un groupe d’amis tu restes d’un coté.
Ca aussi c’est la vie !
Qui continue.
Envers et contre tout.
Même si certains jours, nostalgique, tu as une pensée émue pour « l’autre », ton ami(e), perdu(e) à l’autel du désamour.
Manou
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C’est triste les divorces… mais c’est vrai que ça devient archi fréquent. Je suis encore dans la veine des « Mature thirties » et leurs bambins, mais effectivement, je serai bien embêtée quand il faudra « choisir ». J’aimerai essayer de rester neutre aussi, mais ça ne semble pas possible.
Bon pourvu que ce soit pas moi qui divorce !
tout à fait ça…j’ai perdu de vue une de mes amies pendant 7 ans..Elle refusait notre neutralité, elle la rejetait et nous avec, ça été violent pour moi..Et puis il y a quelques mois….un petit mail…auquel j’ai répondu évidement…et puis on renoue tranquillement, elle s’explique, explique, je m’en fous en fait elle est là on rigole à nouveau ensemble je l’ai retrouvée ma potesse…
…
ça arrive aussi aux thirties bambini, mais le résultat est le même, et le fait que la vie s’occupe de faire le tri pour toi n’est pas une lâcheté c’est juste un fait , l’entre deux n’est pas permit même quand on s’y raccroche. Et ce n’est pas vrai que pour les divorces, les mariages les naissances et les fâcheries en famille sont aussi très efficace en matière d’allègement d’emploi du temps…Y’a toujours un moment ou faut choisir son camp…du coup je me suis constitué camp à moi toute seule , et je me choisi toujours …
C’est drôle, chez moi, c’était mariages à 25, bébé à 28 et 30 et divorce à 32!!! Je rigolais bien quand je voyais les copines qui m’ignoraient jusque là (j’étais la seule pas en couple) qui revenaient vers moi parce qu’elles étaient à la ramasse question soirées etc
Et la galère des soirées ou nos chers petits anges vont s ennuyer à mourir passeque ce week end là les petits copains seront chez papa ( ou chez maman c est selon ) . On avait notre petite vie sociale bien rodée avec enfants et patatras à refaire . Qui n a pas subit des mamans on rentre je m ennuie ya rien à faire toutes les 10mn me jete la pierre
Le divorce en règle générale perturbe tout le monde (en plus des divorcés eux-mêmes et des enfants cela va de soi)
La famille
Les amis
Les relations même éloignées
Il y a les cas néanmoins où une « prise de parti » modérée est de règle (genre le « copain » au sujet duquel on découvre qu’il battait sa chère et tendre, c’est juste un exemple car il en existe plein).
Et sinon, la neutralité est impossible, c’est une triste constatation.
Même quand tout se passe bien, sans heurts et dans une certaine harmonie, il faut savoir qu’un jour ou l’autre il y en a un qu’on ne verra plus.
Au mieux, si l’on a réussi a voir toujours l’un et l’autre, l’un ou l’autre refera sa vie avec un(e) autre qui voudra faire table rase du passé…
C’est triste mais inéluctable…
J’ai eu un choc dernièrement, un couple d’amis justement qui se sépare, avec enfants, je ne m’y attendais tellement pas…
Ali : Je ne sais pas si il « faut » choisir, juste les deux ont rarement envie de continuer l’aventure amicale (enfin je trouve quoi)
bm : Ah ça c’est une chouette histoire de « retrouver » une potesse après 7 ans !! Vraiment !
Noum : Malheureusement ça arrive à tous âges oui, c’était juste pour forcer le trait dans mon intro
.
Mais sinon, des fois tu n’hésites pas entre toi et toi ?
Sparkle : Ah j’ai ça aussi, les « nouveaux » célibataires qui veulent aller écluser les bars et les boites de nuit avec moi
Marion : Je te jette la pierre !!
)
(c’est parce que j’ai pas d’enfants aussi
Calpurnia : Malheureusement je ne fais que commencer à comprendre que c’est inéluctable… du coup j’en ressens encore la « violence » parfois !
Aude Nectar : C’est assez rare que l’on voit le « truc » venir (et en même temps j’ai envie de dire tant mieux, c’est qu’ils lavent leur linge sale en famille)
il y a aussi de fois où ça ne se passe pas trop mal…
Toujours un problème de choix au début, c’est très difficile de rester neutre (et je sais de quoi je parle étant divorcé). Les gens sont obligés de faire un choix. Mais avec le temps, ça ce calme et tu pourras à nouveau discuter avec les deux « camps ». Le plus dur, c’est de rester diplomate pendant la période de conflits pour ne pas froisser les susceptibilités et ça c’est très dur, c’est là que tu risque de te fâcher avec l’un ou l’autre.
Pas évident d’être au milieu.
C’est vrai que c’est toujours tendu de « choisir » lors d’une séparation mais comme tu dis, la vie choisit pour toi. J’ai été la « séparée » et les amis que j’avais proches physiquement étaient ceux de mon ex. Donc quand je suis partie de cette ville, le choix ne fut pas en ma faveur et tant mieux (ils étaient un peu cons en fait, comme lui).
Ce sont aussi parfois ceux qui se séparent qui font le choix pour toi, et qui rayent du carnet d’adresses tous ceux qu’ils considèrent plus comme des « amis de leur ex » que comme des amis à eux. On a parfois de mauvaises surprises comme ça… et c’est toujours triste.
Je débute la quarantaine et j’ai connu un couple d’amis qui a divorcé dans leurs thirties
pas simple et l’un des 2 nous a zappé en effet… triste mais bon je pars du principe qu’on ne peut obliger les gens à nous aimer contre leur gré.
J’ai une horreur des ultimatum et quand ça arrive ( en amitié) je zappe la personne qui tente de me forcer à un choix…
Bon bah on verra hein. Happy 35es. Pas de divorce autour de moi et je touche du bois, toujours main dans la main avec mon Mac Dreamer. Pourvu que ça dure vu comment tu le décris avec tellement de sensibilité.
Phileas : Le divorce ? Oui très certainement (et heureusement) (mais ça ne change pas grand chose pour les potes)
Denis : oui rester diplomate et aussi (ou surtout) ne pas faire de gaffes sur ce que l’un te dit sur l’autre et vice-versa.
Limite j’ai plus envie de décrocher mon téléphone parfois de peur de la bourde
Fanny : Excuse moi mais je n’ai pu réfréner un immense sourire en lisant ta conclusion
Léonie Canot : Aussi. Mais d’où que ça vienne (toi ou ton ami(e)), ça fait toujours un peu mal quand même.
Doomyflo : Non on oblige personne, mais même si cette personne a fait le choix de zapper, c’est un peu triste quand même non ? (ou alors je suis une sentimentale qui s »ignore dis donc )
Isa-monblogdemaman : Touche toute une forêt même
Ouai beh malgrév mon jeune âge, j’ai connu ce genre de situations. Mais ça, c’est la faute aux ami(e)s qui se mettent en couple à 16 ans pour rompre à 21 ans. Et là, je suis heureuse d’avoir toujours mis un point d’honneur à conserver mon célibat!