gastéropode, poulpes et autres mollusques

J’ai l’énergie d’une limace, la vitalité d’un escargot, le peps d’un mollusque, la volonté d’un poulpe (encore qu’après tout, rien ne prouve qu’un poulpe ne serait pas capable d’arrêter le chocolat et le coca, lui), bref, je me sens mou du genou.

Le cheveu terne et la mine grise, la joue flasque, la fesse molle, les bras ballants et le moral en berne.
Tout me parait morne, la vie est moche, mon boulot est de merde, et même le ciel bleu, le soleil et le sourire de Babou ne réussissent pas à me redonner la pêche.
Envie de rien, envie d’ailleurs.

Pour un peu, je me croirais en hiver, quand la dépressionnite aiguë fait des ravages à la fin février.
Ballot, dans un pays où le ciel est toujours cyan.

Je n’ai plus d’énergie, plus de motivation, même mon ironie s’est fait la malle, avec l’autodérision et ma débile attitude.
Tout le monde m’emmerde, je n’ai plus ni patience, ni écoute, et mon empathie s’est barrée avec l’énergie et l’envie.

Seul le cynisme est resté.

Je rêve de transat blanc, de verres alcoolisés à la menthe, de mer turquoise et de poissons curieux et colorés.
De tubas, de bulles légères, de brise tout autant.
De palmes aux pieds, de dauphins qui surfent sur la wave, d’architecture surprenantes.
D’oublier durant quelques jours que je suis mère, que j’ai un passé, et moyen d’avenir.

Me mettre en pause de ma vie.
Faire une parenthèse.

Me retrouver à rien faire, juste la limande au soleil, plonger avec les dauphins, me ruiner dans une séance shopping indécent dans des boutiques trop chères, danser des salsas en étant trop ivre pour réaliser que je ne sais pas les danser, écouter les compliments lourdingues de jeunes crétins sans cerveau, envoyez les chippendales !
Plus d’horaire, ne pas penser « qu’est ce qu’on va bouffer encore ce soir ? Oui encore des pâtes et si z’êtes pas contents n’avez qu’à la faire vous-mêmes votre bouffe, merde ».

Envie de vacances, de vraies vacances, entendez vacances sans gosses, sans contraintes, sans ménage, sans cuisine, sans programme.
Des vacances de luxe, celui du confort, du silence, et du « je me laisse porter par la vague », avec les dauphins, le luxe d’un petit déjeuner royal pris sur une terrasse au soleil.
Bon, je me contenterais de vacances payées, en fait.

Vacances à deux, moi, mon mec, mon mec, moi.
that’s all folks ! Le reste n’est que littérature.

Vacances avec grasses mats, et plus si affinités.

Et comme c’est pas demain la veille,

J’ai remis du vernis.
Vert,
comme l’espoir.
et j’attends que ça passe.

Dom

Le truc en plus :
Justement, puisqu’on en est aux coups de mou, il se trouve que Listerine (l’explosion de propreté dans toute la bouche) m’a demandé de livrer mes petites astuces pour contrer la baisse de forme.
L’idée c’était de réunir les conseils de différents blogueurs (avec plein de copines dedans) pour contrer l’effet « sortie d’hiver j’ai le moral dans les chaussettes ».
« Je me reboote« que cela s’appelle, et c’est plein de bonnes idées.

Pourquoi Listerine ? Parce que c’est le produit qui fait que ta bouche n’as pas l’odeur d’un poney mort; que ton haleine est fraîche, ton poil soyeux, ton sourire radieux et ton capital séduction, au top.

« Bientôt la fin de l’hiver, la fin des matins blêmes et des ciels gris, la fin des pulls qui grattent, des chaussettes épaisses, des manteaux serrés, des vêtements qui empêchent le corps de respirer. C’est bientôt le printemps, le retour des hirondelles, des fleurs dans les jardins, et des fruits sur la table… «  la suite ici. (quand j’ai écrit cela, il faisait froid en France, si si)

Bon ! S’agirait donc que je commence à suivre mes propres conseils, écouter ceux des autres.
Tiens.
Pour changer.

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