La botte de Noël
Madame Roger, elle dit
que ma botte de Noël c’est la plus belle de la classe, sans doute que je suis la plus soigneuse. J’ai d’abord dessiné une grande botte, l’ai coloriée en rouge, collé des boules de coton pour
faire plus joli, et mis des décorations de Noël de toutes les couleurs.
Ensuite, je l’ai découpée, puis placée sur un carton épais pour pouvoir la mettre dans le sapin, à la maison.
Madame Roger me fait peur, hier encore, elle a enfermé Pierre, dans le placard à balais, il n’a pas été gentil et a oublié de dire « s’il vous plait ».
Pierre c’est le plus fort pour les récitations, quand il récite un poème, on dirait qu’il le raconte,
Il oublie plein de choses, souvent.
Pas Madame Roger.
Elle, elle n’oublie rien.
Elle est sévère avec nous mais elle dit que c’est pour notre bien.
Avec sa règle, pendant les dictées, elle passe entre les rangées de pupitres, en tapant en cadence pour appuyer sur les mots.
« Aujourd’hui c’est dimaaanche les cinémas sont pleins
Les zzzoiseaux dans les branches regardent les humains »
« Les zzzzzzzzzoiseaux, dans les brannnnncheeeeeeeeees »
Madame Roger ne veut pas que je rapporte ma botte à la maison, elle dit que comme c’est la plus jolie, elle va la garder pour la classe, pour décorer.
Mon coude dépasse, couchée sur mon cahier, je fais attention de ne pas faire de tâches, tremper la plume, l’essuyer sur le buvard, écrire en faisant de jolies boucles, mais sans faire de
tâches.
Madame Roger n’aime pas les tâches.
Faire attention, rentrer vite le coude avant que Madame Roger ne passe, l’autre jour, elle s’est cognée en passant à côté de moi, elle a dit que je lui avais fait mal et m’a donné une gifle.
Maintenant, je fais bien attention à ne pas étaler mon coude quand elle passe dans les rangs.
Moi, je m’en fiche que ma botte décore la classe, je veux juste la montrer à maman, et la mettre dans mon sapin, chez moi. Pour que ce soit un joli sapin.
Madame Roger est grande, et derrière ses lunettes elle voit tout ce qui se passe dans la classe. Elle n’aime pas qu’on lui réponde, et quand quelqu’un n’est pas
sage, au bout de trois fois dans le placard à balais, c’est la fessée.
Devant tout le monde.
Alors je fais bien attention, mais des fois, on ne fait pas exprès, comme l’autre mardi, quand Juan a laissé tomber sa trousse par terre, et que tout a roulé en
faisant trop de bruit.
C’était sa troisième bêtise, alors il a eu la fessée, et on a tous eu mal.
Madame Roger est fâchée, elle ne comprend pas pourquoi je pleure en disant que je veux rapporter la botte à la maison.
Elle prend mon collage et me dit que si c’est comme cela, puisque je ne veux pas faire d’effort et la donner pour la classe, et ben tiens, voilà.
Et elle la déchire.
Je vais rapporter les morceaux à la maison, peut être que maman pourra les recoller ?
Dom
Le truc en plus : Ce post n’a d’autre prétention qu’être des souvenirs, et de dire qu’entre trop et trop peu il y a mesure de fou, pour ceux qui souhaitent le
retour des châtiments corporels à l’école, comme pour ceux qui trouvent normal qu’un élève traite son prof de connard.
Le truc en plus en plus, oui, c’est bien ma tête sur la photo, et j’ai connu des enseignants bien meilleurs ensuite qui m’ont fait aimer l’école.
Pendons Mme Roger haut et court.
ça lui apprendra !
J’imagine que depuis, elle est morte.
j’imagine.
La mienne s’appelait Melle Rosette et ressemblait férocement à ta Mme Roger. Je me souviens d’un jour ou j’avais fait un “pâté” avec ma plume Sergent Major sur mon cahier. Avec une echarpe passée sous mes bras elle m’avait suspendue aux crochets des porte-manteaux pendant toute la durée de la classe. Et les dictées avec les doubles consonnes accentuées, les “s” et les “ée” qui trainent. Tiens pourquoi je sens l’odeur de la craie blanche moi ce matin….
Oui, les images d’Epinal ne sont pas toutes vraies, pour toutes les maîtresses et maîtres qui nous ont donné le goût d’apprendre, quelques chiens galeux ont bien profité de leur petit pouvoir.
Je pourrais en raconter pire sur les colonies de vacances de l’assistance publique, et du bien tout autant.
Je me souviens de coups de règle sur les doigts et d’avoir du tourner autour de la cour tout le temps de la récréation. Je crois que c’était parceque les jambes de mes P n’étaient pas assez longues ou parce que j’avais du bavarder avec ma voisine, j’étais à part ça la première de ma classe. Mon frère est allé le dire à mon père.
L’instituteur se souvient probablement de mon père qui est allé le voir ce soir là et sans le toucher lui a fait tellement peur que sa femme est venue le voir à la maison lui demander de ne plus lui faire si peur, qu’il avait attrapé une jaunisse… et qu’il ne me toucherait plus.
Ma mère est intervenue la fois cette fois là, pour la botte.
Elle était pas bien grande (ma mère) mais elle lui a fait peur aussi.
L’école d’un autre temps où les maitresses n’avaient pas de reproches de la part des parents lorsqu’elles punissaient, frappaient, humiliaient…
L’école qu’ont connu mes parents.
Mon instit de CM1 Cm2 faisait aussi règner la terreur dans la classe. Personne ne bronchait!
Les reproches venaient quand ils étaient possibles, combien d’écoles publiques co-dirigées par des couples, lui directeur, elle maîtresse ?
Et rares étaient les parents qui osaient se plaindre.
quelle évocation terrible de ce monde tellement contrasté de l’école !
ça me rappelle l’un des deux seuls souvenirs de maternelle : une fessés décullottée (l’autre étant d’avoir reconnu les chaussures de mon papa sous la robe du Père Noël…)
bon allez je vote encore une fois pour toi ! et les autres commentat(eu)rices ferainet bien de faire de même s’ils ne veulent pas que les boulets du web 2.0 leur règlent leur compte comme c’est à la mode appremment…
Merci pour le vote (gare aux coups de règle !).
Pour les réglements de compte, comprends pas trop ce qui se passe, mais bon.
Mme Bouffard en CP m’a dit que le Père Noel n’existait pas… alors qu’il m’avait apportée un magnifique mange disque rouge… selon elle encore les magiciens du spectacle de fin d’année faisaient rien d’extraordinaire, ils avaient des trucs pour nous faire croire que…
elle me mettait du scotch sur le pouce pour que je le suce plus…
J’en passe et des meilleures!
Je crois que c’est elle qui est responsable de mon syndrome de Peter Pan à vouloir faire de nous des enfants sans rêves et sans héros…
Vas y, balance !!!
Après tout, merde, quoi, Madame Roger, Madame Bouffard, ces pestes là méritent bien ces petits mots.
La salope ! (comme dirait patrick Devedjian)
Moi j’ai eu le père Petit, il avait été instit en indo, il avait le pallu et c’était un type violent, à mon avis inapte à la fonction. On ramassait grave avec lui. pour le classement il allignait tout le monde. le premier il lui posait délicatement la main sur l’épaule pour et au fil du classement c’était de plus ne plus appuyé, le 35 ème finissait par se faire savater dans un coin du placard à balais (décidément).
Le pire : un jour, un copain oublie de ramener l’argent de la collecte du timbre anti-tuberculeux, il le passe par la fenêtre et il le suspendu en le tenant à bout de bras par les chevilles au dessus du vide pour lui faire peur (on était aux 2e étage quand même). La maman s’est plainte à la direction de l’école. L’affaire s’est réglée en interne.
De nos jours, ce serait une condamnation pénale pour mise en danger de la vie d’autrui et la révocation très certainement.
De nos jours, sans doute, mais comme je rajoute à la fin du post, entre trop, trop peu, comme toujours affaire de modération.
Je ne trouve pas plus normal qu’un môme traite son prof de connard.
Ah et puis j’en ai eu un autre, qui était porté sur la boisson. Les coups de règle sur les doigts, surtout l’après-midi, il suffisait de bouger un peu la main, il n’arrivait pas à suivre et ça ratait à tout les coups et emporté par l’élan sa règle manquait de peu de toucher le sol et lui avec. Ah l’école, c’était épique. :o)) Et on dira après ça que c’était mieux avant.
Oui, faut arrêter avec les “c’était mieux avant”
c’est pas toujours vrai
et la mémoire cristallise bien ce qu’elle veut.
Alors oui, j’ai mes madeleine, mais j’ai aussi mes coups de ceinture.
Pour un coup pareil, aujourd’hui tu finirais chez le psy et la maitresse avec un procès !!!!
Avec une cellule de soutien psychologique ?
sans doute.
Malheureusement
je suis sûre que certains petits potentats abusent encore de leur maigres pouvoirs.
On est encore beaucoup à avoir connu cette époque où les professeurs bénéficiaient d’une impunité totale.
Je me souviens qu’à la maternelle, un garçon m’avait donné un coup de poing. Pour me défendre, je l’avais mordu (un peu bestial, je l’admets). La maîtresse nous avait alors attrapé tous les deux et lui avait donné un coup de poing et m’avait mordu à la main “pour nous apprendre ce que ça faisait”.
Sadisme? Abus de pouvoir? Ou pensait-elle vraiment à son rôle éducatif?
Les deux mon capitaine,
peut être croyait elle réellement bien faire,
peut être était elle fatiguée ?
Mon copain Pierre, lui, s’est tellement pris de fessée déculottée qu’à la fin on en avait peur d’avance, pour lui.
Mais je tiens à affirmer encore combien je ne crois pas à l’extrême inverse, et mettre un prof en garde à vue pour une baffe me semble un tantinet excessif tout de même.
Horrible. J’aimerais que ce soit une fiction, très bien écrite, mais bizarrement, je suis sûre que non :’(
Mais j’ai également de très très bons souvenirs.
Je te rassure.
Alors, l’araignée, cet être bien singulier, dans la casserole ?
Heureusement à cette époque là tous les maitres et maitresses n’abusaient pas de leur pourvoir.
En ce qui me concerne, je n’ai pas le souvenir d’avoir été martyrisée une seule fois à l’école.
Nous étions normalement punis quand nous faisions des bêtises ou quand nous ne faisions pas nos devoirs. Et nous avions des bons points et de belles images quand nous étions disciplinés.
Tout n’était pas négatif.
Heureusement oui !
Ma grand mère, mon grand père étaient tous les deux des enseignants.
J’ai été à l’école avec ma grand mère, qui était non seulement une excellente pédagogue, mais qui aimait ses élèves et ces derniers le lui rendaient bien.
Il est juste nécessaire de préciser qu’il y a près de 40 ans, les instituteurs et directeurs d’école étaient les seuls décideurs de leurs actes, et que parfois, comme avec Madame ROGER, cela dérapait sérieusement.
Quelle horreur … et dire que j’ai attendu la 3è pour avoir un pervers complètement dingue … heureusement que ça ne m’ets pas arrivé en primaire, j’aurais arrêté l’école …
En tous cas t’avais pas l’air gai sur la photo … et ça se comprend !
Oh, mais ça s’est arrangé nettement après, Madame Roger est ce que j’ai eu de pire comme maîtresse d’école, heureusement !
Je n’ai pas connu les chatiments corporels (c’était l’époque de mes parents) mais les humiliations !
Une méchante dont je tairais le nom, quand on faisait une faute à une dictée (une seule eh oui) elle nous obligeait à mettre nos tabliers à l’envers (ils étaient obligatoires) et à monter sur l’estrade où elle faisait un sermon : “regardez bien S ou Y comme elle est nulle”.
Heureusement ça n’a duré qu’une année. Les choses ont ensuite évolué très vite : exit les portes plumes et les tabliers, et j’ai eu des instits très bien !
N’empêche que quand j’ai du mettre mes filles à l’école, j’avais peur et j’aurais fait un scandale si elles avaient subi le 10ième de ce que m’a fait cette horrible dame !
Un jour je l’ai croisée dans la rue. j’avais 18 ans, dommage, avec 2 ou 3 ans de plus, j’aurais osé l’aborder pour lui dire ses 4 vérités !
Je crois que j’aurais croisé cette instit, même 20 ans après, je n’aurai sans doute rien pu dire…
Je trouve ce post très triste… C’est tellement cruel. Du coup ça me replonge dans quelques souvenirs, globalement j’ai eu une scolarité très heureuse, exception faite d’une fessée déculottée. Je ne suis pas si vieille pourtant, à l’époque on pensait donc que l’humilition était une bonne solution ? Comme juger de l’influence d’un tel acte sur une personnalité ? La cause de ce châtiment : avoir joué avec de la peinture sur nos blouses sans prendre conscience (à 5 ans…) qu’elle allait transpercer le tissu pour atteindre nos vêtements. Je n’ai jamais parlé de ça je pense, et là d’un coup, ça me semble tellement dingue…
La limite entre autorité, autoritarisme, sévérité, sévices.
Oui au respect des profs, mais sans oublier qu’à une certaine époque, on allait parfois à l’école à reculons.
La mienne s’appelait Madame Baron. Je revois son air méchant derrière ses lunettes… Comble de l’horreur, je l’ai eue en CM1 et CM2 où elle avait classe double.
Elle me détestait car il y avait dans la même classe 2 filles d’instit de l’école. C’était la bagarre pour la première place. Elle relisait et relisait mes devoirs, soupirait quand elle devait me mettre un 10. Elle mettait tout en oeuvre pour que les 2 autres soient premières ex-aequo.
Ma mère ne l’a engueulée qu’une fois car l’injustice était flagrante, mais cela ne l’a que peu calmée.
Il a fallu la seconde pour que j’aille en classe sans trembler…
Moi, il a fallu les Beaux Arts,
et encore…
Et quand j’étais en classe avec ma grand mère, elle n’aurait jamais fait de favoritisme, moi-même j’ai eu mon plus grand en cours de dessin, je lui enlevais systématiquement 1 point à ses notes.
Bête mais bon….
Ah…le bon temps de la règle en bois et des tartes…j’avais l’impression de vivre dangeureusement ;>)
Vu comment je me suis bagarrée, oui, c’était une vie dangereuse.
Du coup m’en revient une autre, dernière année de maternelle. J’étais dans ses petits papiers, mais elle me terrorisait. Son grand truc était de mettre “le méchant” assis dans la poubelle et de nous encourager tous à venir tailler notre crayon, jeter un papier, etc…
C’est elle qui en fin d’année, quoique ravie de moi, s’est permis de dire à ma mère “moi de toutes façons je n’aime pas les gosses”. Bravo pour une instit…
on se demande, et c’est pareil pour les colos j’ai eu mon lot de tarés, comme celui qui … bref, faudrait voir à sélectionner par des critères psychologiques toute personne s’approchant d’enfants.
Deep Purple, tout ça…
Elle est peut-être décédée, cette sévère personne. (tu veux qu’on aille la déterrer tout de même, et faire pipi dans son caveau, histoire de ? Le placard à balai, bon sang, pauvres petits biquets… :( )
J’espère qu’elle est morte, ouais !
Et à défaut de cracher, pisser un coup sur sa tombe ma foi…
La seule fessée que j’ai reçue, c’était en CE1, et c’était moi qui l’avait demandée : c’était du “pour rire” (oui, je sais, j’étais assez timbré). Mais sans avoir jamais subi de sévices, j’ai aussi connu la trouille d’un prof (avoir peur du prof de musique, faut le faire…mais c’était le cas de toute la classe et, au fond, je ne saurais même pas vous dire pourquoi).
Complètement barré oui ! Un gosse qui demande une fessée, je te jure.
Et tu continues ?
C’était ta mécresse à toi ?
C’était à l’époque où les photos étaient encore en noir et blanc (cf Doisneau ou Cartier-Bresson). Tu dois avoir presque mon âge, alors.
Je sais pas ?
t’es jeune et beau ?
Alors oui, on a le même âge.
Je trouve horrible ce souvenir. J’espèrais que ce soit de la fiction mais non. J’ai connu des enseignants plus ou moins sympa, mais jamais ça… c’est terrible.
En tout cas, c’est super bien écrit.
J’ai voté pour vous, j’espère que l’on aura les résultats du festival de Romans.
bises et bon week end
Hey, c’est pas Zola non plus, juste un mauvais souvenir, mais qui pose d’après moi des questions intéressantes au regard de l’actualité dernièrement.
“Pour les réglements de compte, comprends pas trop ce qui se passe, mais bon”
moi non plus… j’ai justement réagi comme quand j’étais à la maternelle…
J’y suis pas allée à la maternelle, suis passée directement là, sur la photo.
Tu te venges c’est ça ?
Elle m’a fait pleurer cette histoire, pauvre petite Dom… Et Pierre et Juan ! Tu écrit fabuleusement :)))
Le plus marrant, c’est que l’autre jour je suis allée sur copainsd’avant et j’ai vu le nom de mon amoureux de la primaire…
j’ai pas osé lui faire signe, mais je trouverais amusant de voir ce que nous sommes tous devenus.
Eh oui, c’était l’époque où les institutrices avaient des couilles ! Plusieurs ont fini dans les allées du bois de Boulogne, du reste…
Aaaah, Didier.
Vous m’avez fait bien rire !!
C’est vrai quoi, y a plus que des tapettes.
Alors, on a le même âge ! (si je suis jeune et pas beau, ça marche plus ?)
Ben comme je suis belle et pas jeune, si, ça devrait le faire.
Elle me fait furieusement penser aux bonnes soeurs de mon école primaire ta madame Roger, une particulièrement, elle nous tirait les cheveux et les oreilles, par derrière…quelle peau de vache.
Mais c’est marrant globalement il me reste surtout des bons souvenirs de cette période.
Ca me rappelle quelques châtiments corporels dont j’ai été la victime en primaire, juste parce que l’instit et mes parents n’étaient pas ce qu’on appelle des copains.
La solution n’est certainement pas le rétablissement des châtiments à l’école, elle réside d’avantage dans le réinvestissement des parents dans l’éducation de leurs enfants, je pense.
J’ai un mauvais souvenir de cette période de ma vie, de la honte, des moqueries, des éclats de rire, ce qui ne m’a pas empêché malgré tout d’adorer l’ecole par la suite moi aussi.
moi, c’est le père Piffard (ça ne s’invente pas ! ) qui nous tapait sur le bout des doigts avec une règle, ou qui nous roulait les oreilles dans un va et vient assez déagréble !
Ton texte me fait penser à une nouvelle de Stephen King… “Laissez venir à moi les petits enfants”. Pas grand chose à voir dans le message, mais cette madame Roger, brrrr, elle me donne la même chaire de poule…
c’est marrant, y a une des petites filles sur la photo qui ressemble à quelqu’un que je connaissais. tu n’aurais pas été à alfortville à l’école par hasard ?
oh…. c’est que j’en aurai presque pleuré en lisant ça…
moi je suis la plus gentille maîtresse du monde. Oui, trop. Mais je m’en fout, j’aime :)
Alors, Dom, l’ambiance en ce dimanche soir?
J’ai pensé à toi aujourd’hui…