Tchoum’

Depuis quelques temps (en fait depuis que je suis rentrée d’Afrique) j’ai un problème d’allergie.
En ce moment, c’est pire que tout. Si je ne prends pas des médocs, je vide le rouleau de sopalin dans la journée.

Le soir, souvent la nuit, parfois le matin, les quatre ingrédients se réunissent pour me pourrir ma life.
Eternuements, gorge qui pique, yeux qui pleurent, nez bouché, les parfaits symptômes de l’allergique patentée.
OK, me dis-je, tes longues années sur le continent africain t’ont fait développer une allergie à quelque chose, allons d’un pas alerte voir une spécialiste des nez bouchés et yeux qui pleurent.
Ce que je fis.
L’allergologue prit donc les choses en main : Tests contre acariens, pollens, poils et autres allergènes en tout genre, avec joli ronds qui piquent sur le long des bras au fil des séances.
Test de souffle, analyses de sang.
Le verdict est tombé :
« Non Madame, vous n’êtes pas allergique, peut être tout simplement « hyper réactive », mais c’est tout« .

Que je sois hyper réactive, voire hyper hyper irritable, c’est pas un scoop, suffit de me voir réagir à la vue d’un pot de Nutella, ou à la connerie d’un automobiliste, ça je le sais bien, mais quand même.
Comment expliquer alors les crises d’éternuements qui m’agacent le soir, me réveillent la nuit ou me foutent en l’air mon café au lait et mes tartines grillées et beurrées ?

Du coup, j’en ai conclu que je devais être allergique à un truc qu’elle avait pas testé, genre l’allergie orpheline, le truc pas banal qu’existe pas dans les tests officiels.
Voyons voir, ai-je pensé, qu’il y a t’il autour de moi qui puisse me déclencher cela ?

Première hypothèse : Je suis allergique à mon lit. D’accord, mais vu que l’allergologue a testé tout ce qui peut se trouver dans un lit, je ne vois pas trop ce qui pourrait être en cause, en plus, vues les difficultés que j’ai à en sortir le matin, je dirais plutôt le contraire, ou alors je suis allergique à la sortie du lit, déjà plus crédible.

Deuxième hypothèse : Je suis allergique à mon mari.
Je sais, c’est énorme, mais cela c’est déjà vu. Seulement, depuis 15 ans que nous sommes ensemble, ce serait tout de même ballot de déclarer cette allergie maintenant. non ? Si c’était le cas, je m’en serais aperçue avant.

Comme en ce moment, le temps est pourri (ciel gris et pluie si typiquement bretonne), qu’en plus c’est la rentrée, et que septembre a le mérite annuel de me plomber le moral, j’en arrive à la
troisième hypothèse : Je suis allergique au froid ! En dessous de 25 degrés, et hop ! c’est parti !!

Voilà, ça doit être cela, d’ailleurs j’avais bien remarqué que baisses de températures sont liées aux éternuements et autres picosités gorgiesques.
Il faut vite que je me prescrive soleil, ciel bleu, sable doré, cocotiers, et chaleur permanente.
Je file au Tabac pour jouer au loto !!
Dom

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Mots-clefs :allergie, allergologue, écoulements, éternuements, moississures, nez, nuisances, nuit, sommeil